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Les chroniques du GROS joggeur

Les chroniques du GROS joggeur

Bienvenue sur ce blog dédié à ma pratique de la course à pied. Courant entre 70 et 80 kilomètres par semaine, je vous raconte ici mes courses, mes préparations et ma vie de coureur. Bonne lecture!


#59. Marathon de Rotterdam 2015: une expérience très positive!

Publié par Le Gros Joggeur sur 19 Avril 2015, 13:12pm

Catégories : #Mes courses

#59. Marathon de Rotterdam 2015: une expérience très positive!

Ce dimanche 12 avril 2015, le plan d'entaînement de mon entraîneur Gérard Martin  va enfin arriver à concrétisation dans les rues de Rotterdam. En effet, je vais disputer la 35ème édition du Marathon local, un des plus roulants qui soit. Mais pourquoi ce choix alors qu'à la même heure (ou presque), se dispute le Marathon de Paris (qui plus-est dans ma ville natale)? Pour faire bref, je n'ai jamais trouvé le parcours très intéressant et les 50000 dossards vendus ne m'ont vraiment pas incité à y aller, moi, le réfractaire aux grandes messes "running"...

Concernant la préparation, tout a été fait. Comme je vous l'ai écrit ces dernières semaines, le plan a été respecté et mes sensations sont bonnes malgré une certaine fatigue en fin de parcours. Après le désastre nantais de l'an passé, il est grand temps de s'améliorer.

Dès qu'elle apprit mon inscription, mon amie Brigitte me proposa le gîte et le couvert pour tout le week-end. En effet, son mari Wilko réside à Den Haag (La Haye), non loin de Rotterdam. J'acceptais la proposition avec joie. Autant vous dire que leur accueil fut fantastique. C'est avec émotion que je me souviens des conversations jusqu'à des heures tardives avec Wilko, un homme vraiment cool, ouvert sur le monde. J'ai vraiment été mis dans les meilleures conditions!

Arrivé à Den Haag le vendredi 10 vers 22h00, je passe une excellente nuit et le lendemain matin, je vais faire mon footing de réveil musculaire non loin de Duindorp (les plages de Den Haag). Malgré le vent (déjà..) de face, je prends un grand plaisir à découvrir de beaux paysages en compagnie de Brigitte qui m'accompagne à vélo pour l'occasion. Après ces 30 minutes, nous rentrons et prenons le chemin de Rotterdam pour retirer mon dossard.

Lors de mon footing à Duindorp

Lors de mon footing à Duindorp

Après avoir pris le tramway et ensuite le train jusqu'à la gare de Rotterdam Centraal, nous rejoignons le Marathon Sport Expo qui est hébergé au Beurs World Trade-Center (la Bourse). L'aire de départ et d'arrivée étant également située sur le Coolsingel (artère très importante de Rotterdam, s'il en est...), j'en profite pour prendre connaissance de la configuration des lieux. Les Sas sont déjà prêts et j'ai sais même par où je vais entrer. C'est juste grisant...

A l'intérieur du Beurs World Trade Center, le sérieux et la rigueur de l'organisation marquent un premier point: les bénévoles sont en nombre suffisant et il ne me faut que...90 secondes pour retirer mon dossard (record en la matière pulvérisé). Ceci étant fait, nous allons ensuite faire un tour à l'Expo proprement dite. Autant vous dire qu'elle n'a rien mais ABSOLUMENT RIEN à voir avec le "Salon du Running" parisien qui a lieu simultanément. Il s'agit d'une petite expo à taille humaine bien éloignée du centre commercial éphémère installé à la Porte de Versailles à l'occasion du marathon de Paris. Il faut dire aussi qu'à 12000 dossards contre 50000...

A gauche: Marathon Sport Expo. A droite: le Beurs World Trade CenterA gauche: Marathon Sport Expo. A droite: le Beurs World Trade Center

A gauche: Marathon Sport Expo. A droite: le Beurs World Trade Center

Nous ne nous éternisons pas (piétinement interdit!!) et rentrons assez rapidement à Den Haag. Mes hôtes sont vraiment aux petits soins et après une journée sans histoire, je passe...une très bonne nuit (du jamais vu surtout avant une course "importante")! Après un petit déjeuner raisonnable et une préparation aux petits oignons, Brigitte, Wilko et moi partons en direction de Rotterdam.


Autant vous dire que je suis d'une décontraction totale, comparé au marathon de Nantes. Aucun stress, pas de boule au ventre, aucune peur de l'échec. Cela me surprend tant et si bien que je me demande si je ne surjoue pas. Néanmoins, Brigitte et Wilko me confirment avec le sourire que je suis plus que cool.

A gauche: vraiment détendu à deux heures de l'heure M!  A droite: excellente ambiance dans le tramway avec mes amis.A gauche: vraiment détendu à deux heures de l'heure M!  A droite: excellente ambiance dans le tramway avec mes amis.

A gauche: vraiment détendu à deux heures de l'heure M! A droite: excellente ambiance dans le tramway avec mes amis.

Arrivés à la gare de Rotterdam, nous croisons de nombreux coureurs qui se rendent sur l'aire de départ et d'arrivée de la course. Il y a comme un air de fête vraiment savoureux à ce moment-là. Je ne croise aucun sourire crispé. Personne ne joue non plus sa vie et l'ambiance est vraiment sereine.  Nous sommes bien en avance et j'ai le temps de rester discuter tranquillement avec mes amis. A 9h30, je leur donne une dernière accolade à Brigitte et Wilko (qui flâneront ensuite sur le parcours) et je rejoins mon Sas (D pour l'occurrence). L'évènement est TRES bien organisé: il y a du monde, certes, mais aucune bousculade et assez de sanitaires pour satisfaire la majorité des coureurs et coureuses! D'autres marathons pourraient s'en inspirer...

Mon attente dans le Sas est paisible, j'entre dans ma "bulle"  tout en sachant ce que j'ai à faire. Manifestement, je ne suis pas le seul à être détendu. L'organisation est sérieuse mais l'ambiance vraiment bon enfant. A 10 minutes du départ, le chanteur Lee Towers entonne l'hymne officiel de la course : "You'll never walk alone" et...je me retrouve à verser quelques larmes...ému par quelques souvenirs...

A 10h00, le départ du 35ème Marathon de Rotterdam est donné!

Le parcours: Ce marathon est réputé être un des plus rapides du monde et effectivement, il y eut de nombreuses performances de choix réalisées ici par le passé. En 2014, c'est le Kenyan Eliud Kipchoge s'imposa en 2h05 chez les hommes. Du côté des féminines, l'Ethiopienne Abebech Afework remporta la course en 2h27. Il n'y a pas de réelles difficultés dans ce parcours qui nous emmènera du centre de Rotterdam à la périphérie et notamment deux parcs urbains au Sud (km 10-14) et au Nord (km 34-38). Il faudra tout de même se méfier du Pont Erasmus (Erasmusbrug) qui fera bien plus mal aux pattes au 28ème kilomètre qu'au début de la course. Des postes de ravitaillement en eau et boissons isotonique seront situés tous les 5 kilomètres.

Parcours du Marathon de Rotterdam 2015

Parcours du Marathon de Rotterdam 2015

Les conditions de course sont assez favorables. Il ne fait que 9°C à 10h00 et le soleil brille. Attention au vent qui pourrait jouer les trouble-fêtes, surtout sur les zones découvertes.

Stratégie de course: Tenter de passer sous les 3h30' avec un passage au semi en 1h43. Il faudra donc tenir une allure de 4'52"/km. Sinon, battre mon record avec la plus grande marge possible.  Mon record sur la distance (Cheverny 2013: 3h57'22") devrait logiquement tomber de beaucoup même si on ne sait jamais avec le marathon. L'expérience de l'an passé m'a tellement écoeuré que j'abandonnerai purement et simplement cette distance en cas de nouvelle purge. C'est dit!

 

La course:
 

Départ-Km10: A la découverte...

#59. Marathon de Rotterdam 2015: une expérience très positive!

Dès le départ, le gros peloton (nous sommes environ 12000) s'ébroue avec aisance. En effet, il y a assez de place pour tout le monde et je suis même surpris de ne pas être gêné. Dans ce cas, il est assez facile de se mettre à la bonne allure (1er km: 4'58"). Néanmoins, il s'agit de bien faire attention car le superbe pont Erasmus se profile devant nous avec une belle montée. Je prends un grand plaisir à contempler l'immense flot de coureurs emprutant le pont: juste magnifique!

A gauche : Vue aérienne du Pont Erasmus pendant le marathon. A droite: le Feyenoord StadionA gauche : Vue aérienne du Pont Erasmus pendant le marathon. A droite: le Feyenoord Stadion

A gauche : Vue aérienne du Pont Erasmus pendant le marathon. A droite: le Feyenoord Stadion

Je trouve assez facilement mon rythme en essayant de rester le plus régulier possible. S'il fait frais à l'ombre, c'est autre chose au soleil. Il faudra bien en tenir compte et c'est pour cela que je bois deux gobelets d'eau ainsi que la boisson isotonique officielle de la course au premier ravito (km5: 24'28", parfait!). Pour l'anecdote, ce ravito est situé tout près du Stadion Feyenoord qui abrite le légendaire club éponyme, bien connu des amoureux du football (et dont je n'ai pas manqué d'acheter le maillot la veille...). Le parcours est sans histoires pour le moment et j'en profite pour m'en mettre plein les yeux tant je prends du plaisir à découvrir cet environnement inconnu. Evidemment, la course n'a pas vraiment commencé. J'atteins le km10 en 48'15", un peu en avance, je vais corriger cela sur les prochains kilomètres.

Le public venu en masse nous encourage avec ferveur. L'ambiance me sidère réellement: j'entends mon prénom scandé des dizaines de fois, des gamins qui te tapent dans la main. C'est exceptionnel. Nonobstant de l'issue de la course, je sais déjà qu'elle restera un grand souvenir.

#59. Marathon de Rotterdam 2015: une expérience très positive!

Km 11-20: Il commence à faire un peu chaud.

Nous entrons alors en périphérie de Rotterdam, située dans une zone verdoyante. Lignes droite de 4 kilomètres, pas un immeuble pour s'abriter. Ne cherchez plus: le vent s'invite au programme mais comme le peloton est encore assez groupé. Les petits coups d'Eole ne sont pas encore dévastateurs. J'en profite ici pour tirer mon chapeau aux forces de l'ordre néerlandaises qui ont pris leur rôle très au sérieux. Un jeune cycliste ayant eu l'outrecuidance de ne pas laisser passer les coureurs a été pris (au sens propre) au collet par une policière batave qui était à deux doigts de lui flanquer une bonne fessée... J'échange quelques mots avec un vétéran très sympa qui me donne quelques tuyaux pour la fin du parcours, on ne sait jamais... Au km 15, je passe en 1h12'48", pas de folies...et un ravito bu avec délectation, car il ne fait pas froid.

Les choses sont désormais décantées, les groupes sont de plus en plus minces. Je remarque avec le sourire qu'une coureuse possède son propre staff. Ainsi, elle reçoit ses propres ravitos peu avant la zone officielle. Tant mieux pour elle. Pour ma part, je reste régulier et j'atteins le km 20 en 1h37'35", peu avant le ravito situé sur le Groene Kruisweg. A ce niveau de la course, je constate avec surprise des défaillances tels ces coureurs déjà en train de marcher, de s'étirer où encore de se faire masser les cuisses. Je compatis sincèrement car il reste 22 bornes.

#59. Marathon de Rotterdam 2015: une expérience très positive!

Km 21-30: Cela devient sérieux...

Après le passage à mi-course (j'ai bien gardé le rythme), j'aborde le Dorpsweg  une artère bien large où là encore, j'évolue tranquillement à la faveur d'un petit faux-plat descendant. Le public est toujours aussi chaleureux et je réponds avec un signe de la casquette et un petit sourire. Néanmoins, les choses prennent un autre tour sur le Brielselaan. En effet, cette avenue située juste à côté de la zone portuaire du Maashaven est en faux-plat montant et bien exposée au soleil. Ami marathonien, voici la première purge du parcours! Je ne boude pas une éponge bien rafraîchissante et je repars au combat. Au km 25, je suis toujours dans les temps : 2h02'25" mais je transpire...attention!

Il y a un paradoxe: au soleil ça chauffe mais le vent de face est pluttôt frais et commence à se manifester de plus en plus. Sur la longue ligne droite du Laan Op Zuid, les choses deviennent claires: la montée du pont Erasmus s'annonce plutôt difficile et cela ne manque pas. Au 28ème km, les jambes deviennent un peu plus lourdes et le vent nous scotche littéralement. Néanmoins, la vue de mes amis Brigitte et Wilko, très opportunément placés sur le Erasmusbrug me redonne immediatement le sourire.

Sur la descente du pont Erasmus au km 28, autant vous dire que j'en profite...

Sur la descente du pont Erasmus au km 28, autant vous dire que j'en profite...

Revenu dans le centre-ville de Rotterdam, je maintiens une allure correcte mais je dois réduire la voilure car le tunnel du Blaak incite à la plus grande prudence. C'est d'ailleurs là que le marathon commence pour moi car je ne suis plus en aisance. Je passe au km 30 en 2h27'53", va falloir être costaud!

Km31-35: La jauge de carburant s'abaisse crescendo...

#59. Marathon de Rotterdam 2015: une expérience très positive!

Fini de rigoler: j'entre dans le territoire hostile du marathon. Je suis à présent sur le Boezemstraat, une artère qui nous mène au Nord de la ville. C'est également par ici que le parcours rejoindra le centre ville et je peux donc observer les coureurs de bon niveau (2h40 environ) en vis à vis. Le marathon offre là des images stupéfiantes: certains coureurs sont encore opérationnels alors que d'autres sont en détresse absolue. Je remarque aussi que le parcours est en faux-plat descendant dans notre sens, donc...en faux-plat montant de l'autre côté (km 39). Cela sent le pensum...
Au km 34, mon allure commence à baisser (5'10"/km), mais je reste concentré sur le ravito à venir qui me permettra de marcher un peu, voire beaucoup...

Km 36-40: ...mais pas ma lucidité

Après ledit ravito, je repars avec des cuisses en béton! Je suis en train de toucher le mur physique (km36: 6'12") mais pas mental. En effet, même si j'ai conscience que le sub 3h30 va m'échapper, je reste concentré et ne lâche rien. Je garde en mémoire toutes les séances réalisées dans des conditions météo difficiles et il serait mal venu de tout gâcher. Alors, je cours avec les forces qui me restent (km37: 5'16"). Les spectateurs sont REMARQUABLES (vous n'avez pas idée) et envoient un maximum d'ondes positives.
Contrairement au marathon de Nantes l'an passé, je reste pleinement dans mon match et encore mieux, je savoure pleinement l'expérience. Ok, je suis en train de "sauter" mais sans abdiquer. En revanche, les choses se gâtent pour quelques coureurs, allongés au bord de la route. Le marathon ne pardonne vraiment pas...A ma grande surprise, je croise sur le Boezemstraat (en faux-plat montant pour moi) mon ami nordiste Mathieu qui me salue mais ne semble pas s'amuser lui non plus.
Je passe au km 40 en 3h22'51". J'ai perdu beaucoup de vitesse mais la tête est bien là.
 

Au km40, en mode résistance!

Au km40, en mode résistance!

Km41-Arrivée: Quelle récompense!

Galvanisé par ce public inoubliable ("Come on Bernard!", des sourires et des pouces levés auxquels je réponds poliment), je limite la casse et j'aborde le finish avec une grande joie. Finalement, la défaillance ne m'aura pas coûté autant que ça. Ok, l'objectif initial sera loupé mais je vis très bien cette fin de course. L'arrivée sur la Coolsingel est phénoménale. Tout à ma joie, je salue le public et...j'arrive à accélérer sur les 300 derniers mètres. 3h35'17". J'en éprouve une grande fierté.

Une joie immense à quelques mètres de la ligne d'arrivée sur le Coolsingel

Une joie immense à quelques mètres de la ligne d'arrivée sur le Coolsingel

Après la course, je file (enfin je claudique) jusqu'au stand pour faire graver ma médaille. Cela valait bien le coup pour mon meilleur marathon. Encore un point positif pour l'oganisation: ma médaille est gravée en trois minutes: vite fait, bien fait. Je vais ensuite rejoindre Brigitte et Wilko non loin du Marathon Sport Expo. Je suis très content de les retrouver là pour leur donner mes premières impressions. En revanche, d'un seul coup mes jambes me font un mal de chien et je ne peux plus les plier. Du coup, Brigitte retirera mes chaussettes de compression: il était temps.

 

Dans la gare de Centraal Station avec Brigitte

Dans la gare de Centraal Station avec Brigitte

Après cette course inoubliable, il convient d'être objectif: je suis parti sur un objectif trop élevé par rapport à mes forces du jour. Avec un record à peine sous les 4 heures et ma méconnaissance absolue du marathon, j'ai été trop ambitieux. Néanmoins, ce chrono me satisfait pleinement. Malgré une belle défaillance, je n'ai pas paniqué et j'ai finalement savouré ma course. Il reste beaucoup de travail à effectuer mais la distance ne me rebute plus. Je remettrais le couvert en 2016 en visant sagement 3h30

 

Marathon: je te regarde désormais dans les yeux!!
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Merci à Brigitte et Wilko W. pour leur accueil fantastique. J'ai vécu des moments d'une richesse humaine absolue avec vous. Soyez sûrs de votre pleine contribution à cette course.


Merci à mon entraîneur pour sa grande disponibilité.

Merci à mes amis et collègues et pour leur soutien sans faille.

Merci aux organisateurs, aux bénévoles et aux spectateurs pour leur soutien

A mes parents. En ne lâchant rien, j'espère vous avoir honoré de mon mieux.

 

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F
Bravo pour votre marathon et vous pouvez être fier de vous ,j'en ai fait trois dont amsterdam et je sais le travail qu'il faut pour être au top , je vais certainement faire rotterdam en 2017 encore bravo<br /> <br /> fabrice
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D
bravo pour ce temps canon! je savais que la perf serait au rdv. alors what's next?
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L
Salut mon Did, comment vas tu?<br /> Et bien après avoir battu mon RP sur 10km, je vais continuer à m'entraîner sérieusement.<br /> Je me laisse une possibilité en juin mais je suis tranquille :)
P
Bonjour, <br /> <br /> Bravo pour votre marathon ! Très belle course et beau chrono ! Nous organisons des voyages solidaires à l'international et notre démarche est simple : Courir tous ensemble pour soutenir une association. Avez vous déjà eu l'occasion de participer à des marathons solidaires ?
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L
Bonjour et merci. Je n'ai jamais participé à un marathon solidaire...
S
Bravo Bernard! Autant dire que la persévérance et le travail paye!
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L
Merci, Alex. Ne rien lâcher...et le plaisir aussi ;)
F
Félicitations Bernard!!! Je suis un peu en retard a la lecture mais le plaisir est bien là. Quelle perf!!! Et quelle gestion surtout!!<br /> Un immense bravo!!! Le travail a payé!!
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